La ville s’endort

Quand le calme revient
quand alors je me souviens
de ce pas de danse
de ce moment de transe
ou nous glissions dans l’abandon
ou l’obscurité était un don
qui fera du lendemain
ce qui sera notre chemin

Quand le soir promène ses loups et ses chiens
mon esprit dénoue ses liens
la nuit en ses voiles s’avance
nous ouvrant tous ses ports de plaisance
ailleurs nous nous envolons
à travers les nuages sans condition
nos chimères courent jusqu’au matin
alors que le jour chausse ses rouges escarpins