Regain au pays de Giono
J’entends le chant du monde
entonné dans une seule image
Un de tout près d’ici
nous montre le bonheur fou
au détour des grands chemins
Car les âmes fortes reconnaîtront
le juste poids du ciel
en dehors du grand troupeau
A l’homme qui plante les graines
des vraies richesses
A Gilles le bleu
que toujours ta joie demeure
Si deux cavaliers sous l’orage
Bataillent dans la montagne
C’est la naissance d’une Odyssée
Les récits de cette demi-brigade
Sont déjà un fragment de paradis