![tout un alphabet haut en couleur,</br>on ignore celui par trop discret</br>on suppute sur celui qu'on peine à déchiffrer</br>on se dispute sur le sens jusqu’à se déchirer</br>on remarque celui qui n'a de cesse de s'agiter</br>on guette celui de l'être aimé</br>tout un langage haut les cœurs</br></br>Lire me déride</br>des rides de l'eau</br>au code arachnide</br>la parole est au beau</br>j'apprends les signes</br>tapis dans les esprits</br>jusqu'à la dernière ligne</br>j'aimerai ainsi](https://photo.gilles.link/wp-content/uploads/cache/2025/01/Des-signes-sur-le-lac/2802157145.jpg)
Des signes sur le lac
tout un alphabet haut en couleur,
on ignore celui par trop discret
on suppute sur celui qu’on peine à déchiffrer
on se dispute sur le sens jusqu’à se déchirer
on remarque celui qui n’a de cesse de s’agiter
on guette celui de l’être aimé
tout un langage haut les cœurs
Lire me déride
des rides de l’eau
au code arachnide
la parole est au beau
j’apprends les signes
tapis dans les esprits
jusqu’à la dernière ligne
j’aimerai ainsi
on ignore celui par trop discret
on suppute sur celui qu’on peine à déchiffrer
on se dispute sur le sens jusqu’à se déchirer
on remarque celui qui n’a de cesse de s’agiter
on guette celui de l’être aimé
tout un langage haut les cœurs
Lire me déride
des rides de l’eau
au code arachnide
la parole est au beau
j’apprends les signes
tapis dans les esprits
jusqu’à la dernière ligne
j’aimerai ainsi
![Le vent figé dans ses tourments</br>libérera des bulles de campagnes</br>le temps arrêté au tournant</br>accrochées au flan des montagnes</br>l'attente d'un réchauffement</br>inspirées du bleu de leur compagne</br>annoncé depuis longtemps</br></br>les secondes au cœur battant</br>dans la chambre si froide</br>ont tenu dans leurs ailes</br>le temps</br>tant et si rien</br>que le vent l'emporta</br>soudain la raison</br>perdit</br>dans le cortège infini</br>de nos pas à pas</br>j'entends d'ici</br>des rires qui se répondirent](https://photo.gilles.link/wp-content/uploads/cache/2025/01/Respire-encore-1/1167127937.jpg)
Respire encore
Le vent figé dans ses tourments
libérera des bulles de campagnes
le temps arrêté au tournant
accrochées au flan des montagnes
l’attente d’un réchauffement
inspirées du bleu de leur compagne
annoncé depuis longtemps
les secondes au cœur battant
dans la chambre si froide
ont tenu dans leurs ailes
le temps
tant et si rien
que le vent l’emporta
soudain la raison
perdit
dans le cortège infini
de nos pas à pas
j’entends d’ici
des rires qui se répondirent
libérera des bulles de campagnes
le temps arrêté au tournant
accrochées au flan des montagnes
l’attente d’un réchauffement
inspirées du bleu de leur compagne
annoncé depuis longtemps
les secondes au cœur battant
dans la chambre si froide
ont tenu dans leurs ailes
le temps
tant et si rien
que le vent l’emporta
soudain la raison
perdit
dans le cortège infini
de nos pas à pas
j’entends d’ici
des rires qui se répondirent
![je glisse dans l'inconnu, croisé au coin de la rue, suivi à la dérobée, ne sachant où traverser, parti pour écouter la pluie , là où se tient l'ennui, qui vient au bout du jour, après avoir fait ce grand détour, de prendre ce qui fuit, d'être pris par tout cet oubli, je donne tout ce que vous volez, je rentre dans la forêt.
</br></br>
à l'orée je perds mon nom, délaisse ma peau qui se déguise, le vent me butine et je reprends souffle, j'embrasse ta bouche aux mille odeurs, j'ai très faim, soudain tu changes d'humus, l'oiseau lancine, je le cherche du cœur, mes pieds blancs et la terre noire s'élancent ensemble, le ciel montre ses dentelles, c'est une danse à éblouir le silence, gicle le soleil qui s'était tu sur le champ, une étoile qui va de soi dans notre nuit de soie, lumière en bourrasque, pourtant je bouge à peine, moins que tous tes yeux d'émeraude, tu sais je les entends tes petits sabots sans sommeil, c'est quoi ce rapt en conscience, pourquoi je suis chez moi chez toi, on meurt de ne pas en avoir, je toque à ton écorce, je parle à demi feuille et en sous bois, je sais que tu me vois nue, enfin je suis moi.](https://photo.gilles.link/wp-content/uploads/cache/2025/01/Le-voile-sest-leve-et-je-suis-entree-dans-la-foret/3578866147.jpg)
Le voile s’est levé et je suis entrée dans la forêt
je glisse dans l’inconnu, croisé au coin de la rue, suivi à la dérobée, ne sachant où traverser, parti pour écouter la pluie , là où se tient l’ennui, qui vient au bout du jour, après avoir fait ce grand détour, de prendre ce qui fuit, d’être pris par tout cet oubli, je donne tout ce que vous volez, je rentre dans la forêt.
à l’orée je perds mon nom, délaisse ma peau qui se déguise, le vent me butine et je reprends souffle, j’embrasse ta bouche aux mille odeurs, j’ai très faim, soudain tu changes d’humus, l’oiseau lancine, je le cherche du cœur, mes pieds blancs et la terre noire s’élancent ensemble, le ciel montre ses dentelles, c’est une danse à éblouir le silence, gicle le soleil qui s’était tu sur le champ, une étoile qui va de soi dans notre nuit de soie, lumière en bourrasque, pourtant je bouge à peine, moins que tous tes yeux d’émeraude, tu sais je les entends tes petits sabots sans sommeil, c’est quoi ce rapt en conscience, pourquoi je suis chez moi chez toi, on meurt de ne pas en avoir, je toque à ton écorce, je parle à demi feuille et en sous bois, je sais que tu me vois nue, enfin je suis moi.
à l’orée je perds mon nom, délaisse ma peau qui se déguise, le vent me butine et je reprends souffle, j’embrasse ta bouche aux mille odeurs, j’ai très faim, soudain tu changes d’humus, l’oiseau lancine, je le cherche du cœur, mes pieds blancs et la terre noire s’élancent ensemble, le ciel montre ses dentelles, c’est une danse à éblouir le silence, gicle le soleil qui s’était tu sur le champ, une étoile qui va de soi dans notre nuit de soie, lumière en bourrasque, pourtant je bouge à peine, moins que tous tes yeux d’émeraude, tu sais je les entends tes petits sabots sans sommeil, c’est quoi ce rapt en conscience, pourquoi je suis chez moi chez toi, on meurt de ne pas en avoir, je toque à ton écorce, je parle à demi feuille et en sous bois, je sais que tu me vois nue, enfin je suis moi.
![un besoin de se nourrir</br>un monde à découvrir</br>un partage à écrire</br>un plaisir à offrir</br>une porte à ouvrir</br>un remède pour guérir</br>un cri qui expire</br>un chemin à parcourir</br>des pleurs mêlés de rires</br>nos cœurs qui chavirent</br>une façon de fleurir</br>une envie de murir</br>et de ne jamais en finir</br></br>des bouches que j'écoute</br>des becs qui la veulent toute</br>des lèvres au bruit d'ailes</br>des clameurs si charnelles</br>une fringale irrémédiable</br>un désir presque indicible</br>une manière aveugle d'aimer</br>un flot qui va tout emporter</br>des corps en tremblement</br>des cœurs et des volcans</br>des griffes pour la vérité</br>des mots supra connectés</br>et nous les fous à rire</br>et nous les sages à mûrir</br>non ne jamais en finir](https://photo.gilles.link/wp-content/uploads/cache/2025/01/Toutes-ces-bouches-a-murir/3375679487.jpg)
Toutes ces bouches à mûrir
un besoin de se nourrir
un monde à découvrir
un partage à écrire
un plaisir à offrir
une porte à ouvrir
un remède pour guérir
un cri qui expire
un chemin à parcourir
des pleurs mêlés de rires
nos cœurs qui chavirent
une façon de fleurir
une envie de murir
et de ne jamais en finir
des bouches que j’écoute
des becs qui la veulent toute
des lèvres au bruit d’ailes
des clameurs si charnelles
une fringale irrémédiable
un désir presque indicible
une manière aveugle d’aimer
un flot qui va tout emporter
des corps en tremblement
des cœurs et des volcans
des griffes pour la vérité
des mots supra connectés
et nous les fous à rire
et nous les sages à mûrir
non ne jamais en finir
un monde à découvrir
un partage à écrire
un plaisir à offrir
une porte à ouvrir
un remède pour guérir
un cri qui expire
un chemin à parcourir
des pleurs mêlés de rires
nos cœurs qui chavirent
une façon de fleurir
une envie de murir
et de ne jamais en finir
des bouches que j’écoute
des becs qui la veulent toute
des lèvres au bruit d’ailes
des clameurs si charnelles
une fringale irrémédiable
un désir presque indicible
une manière aveugle d’aimer
un flot qui va tout emporter
des corps en tremblement
des cœurs et des volcans
des griffes pour la vérité
des mots supra connectés
et nous les fous à rire
et nous les sages à mûrir
non ne jamais en finir
![La vie passait par là</br>si bien que je tendis mes bras</br>Ma Mie chantait tout bas</br>si bien qu'elle me captiva </br>La magie opérait même au delà</br>si bien que la lumière tout inonda</br></br>Faire le plein de sève</br>jusqu'au bord des lèvres</br>faire le plein de rêve </br>et accueillir la fièvre</br>quand la vie passa par moi</br>je lui emboîtai le pas</br>éblouie par son aura</br>quand la vie passa par là](https://photo.gilles.link/wp-content/uploads/cache/2025/01/La-vie-passa-par-la/182474221.jpg)
La vie passa par là
La vie passait par là
si bien que je tendis mes bras
Ma Mie chantait tout bas
si bien qu’elle me captiva
La magie opérait même au delà
si bien que la lumière tout inonda
Faire le plein de sève
jusqu’au bord des lèvres
faire le plein de rêve
et accueillir la fièvre
quand la vie passa par moi
je lui emboîtai le pas
éblouie par son aura
quand la vie passa par là
si bien que je tendis mes bras
Ma Mie chantait tout bas
si bien qu’elle me captiva
La magie opérait même au delà
si bien que la lumière tout inonda
Faire le plein de sève
jusqu’au bord des lèvres
faire le plein de rêve
et accueillir la fièvre
quand la vie passa par moi
je lui emboîtai le pas
éblouie par son aura
quand la vie passa par là
![Chacune a son mot à dire</br>sur le noir de leur avenir</br>suspendues à la gueule du temps</br>elles hésitent encore un instant</br>pourquoi tomber de si haut</br>quand nous jouions aux oiseaux</br>redevenons poussière très chères</br>il sera doux d'embrasser la terre</br>est-ce donc si tragique ?</br>je n'ai pas entendu la réplique</br>se sont envolées une dernière fois</br>et leurs ailes se sont refermées sur moi</br></br>le motif motivé</br>l'avis avisé</br>le propos proposé</br>tout y est</br>l'argument ignoré</br>la raison caricaturée</br>la logique défiée</br>tout et son contraire</br>le mot dit</br>le discret dit</br>le contre dit</br>Que vaut un groupe de parole</br>sans son bâton de parole ?</br></br>Tour à tour</br>se passer le courage</br>d'être soi sans les autres</br>puis la force de croire</br>aux nouveaux horizons</br>aussi le sourire attentif</br>pour chacun et chacune</br>et l'humilité du papillon](https://photo.gilles.link/wp-content/uploads/cache/2025/01/Groupe-de-parole/1566193504.jpg)
Groupe de parole
Chacune a son mot à dire
sur le noir de leur avenir
suspendues à la gueule du temps
elles hésitent encore un instant
pourquoi tomber de si haut
quand nous jouions aux oiseaux
redevenons poussière très chères
il sera doux d’embrasser la terre
est-ce donc si tragique ?
je n’ai pas entendu la réplique
se sont envolées une dernière fois
et leurs ailes se sont refermées sur moi
le motif motivé
l’avis avisé
le propos proposé
tout y est
l’argument ignoré
la raison caricaturée
la logique défiée
tout et son contraire
le mot dit
le discret dit
le contre dit
Que vaut un groupe de parole
sans son bâton de parole ?
Tour à tour
se passer le courage
d’être soi sans les autres
puis la force de croire
aux nouveaux horizons
aussi le sourire attentif
pour chacun et chacune
et l’humilité du papillon
sur le noir de leur avenir
suspendues à la gueule du temps
elles hésitent encore un instant
pourquoi tomber de si haut
quand nous jouions aux oiseaux
redevenons poussière très chères
il sera doux d’embrasser la terre
est-ce donc si tragique ?
je n’ai pas entendu la réplique
se sont envolées une dernière fois
et leurs ailes se sont refermées sur moi
le motif motivé
l’avis avisé
le propos proposé
tout y est
l’argument ignoré
la raison caricaturée
la logique défiée
tout et son contraire
le mot dit
le discret dit
le contre dit
Que vaut un groupe de parole
sans son bâton de parole ?
Tour à tour
se passer le courage
d’être soi sans les autres
puis la force de croire
aux nouveaux horizons
aussi le sourire attentif
pour chacun et chacune
et l’humilité du papillon
![se noyer dans ce minuscule</br>s'employer à vivre les mirages</br>rougeoyer de toutes particules</br>plaidoyer à sa simple image</br>déployer l'énergie qui bouscule</br>envoyer à l'infini le message</br>tutoyer les couleurs qui stimulent</br></br>c'est la saison.</br></br>A chaque saison, à tout âge</br>se faire happer par la beauté</br>que coule le divin breuvage</br>dans nos rouges gorges déployées</br>c'est toujours une nouvelle page</br>qui nous arrache une vérité</br>sommes-nous les mêmes sages</br>à la fin de l'année passée ?</br>le monde et tous ses rivages</br>nous sculptent sans cesse plus éveillés](https://photo.gilles.link/wp-content/uploads/cache/2025/01/La-saison-des-mirages/2425597199.jpg)
La saison des mirages
se noyer dans ce minuscule
s’employer à vivre les mirages
rougeoyer de toutes particules
plaidoyer à sa simple image
déployer l’énergie qui bouscule
envoyer à l’infini le message
tutoyer les couleurs qui stimulent
c’est la saison.
A chaque saison, à tout âge
se faire happer par la beauté
que coule le divin breuvage
dans nos rouges gorges déployées
c’est toujours une nouvelle page
qui nous arrache une vérité
sommes-nous les mêmes sages
à la fin de l’année passée ?
le monde et tous ses rivages
nous sculptent sans cesse plus éveillés
s’employer à vivre les mirages
rougeoyer de toutes particules
plaidoyer à sa simple image
déployer l’énergie qui bouscule
envoyer à l’infini le message
tutoyer les couleurs qui stimulent
c’est la saison.
A chaque saison, à tout âge
se faire happer par la beauté
que coule le divin breuvage
dans nos rouges gorges déployées
c’est toujours une nouvelle page
qui nous arrache une vérité
sommes-nous les mêmes sages
à la fin de l’année passée ?
le monde et tous ses rivages
nous sculptent sans cesse plus éveillés
![du fond de ta rétine,</br>une musique qui hallucine,</br>ce moment qui illumine,</br>de couleurs divines,</br>cet instant que j'imagine,</br>ces joies enfantines,</br>vers lesquelles je m'incline</br></br>Une montée en lumière</br>une prière sous les paupières</br>le tambour dans les artères</br>les émotions trouvent leur destinataire</br>et la seconde se fait incendiaire](https://photo.gilles.link/wp-content/uploads/cache/2025/01/Le-present-pulverise/1347131854.jpg)
Le présent pulvérisé
du fond de ta rétine,
une musique qui hallucine,
ce moment qui illumine,
de couleurs divines,
cet instant que j’imagine,
ces joies enfantines,
vers lesquelles je m’incline
Une montée en lumière
une prière sous les paupières
le tambour dans les artères
les émotions trouvent leur destinataire
et la seconde se fait incendiaire
une musique qui hallucine,
ce moment qui illumine,
de couleurs divines,
cet instant que j’imagine,
ces joies enfantines,
vers lesquelles je m’incline
Une montée en lumière
une prière sous les paupières
le tambour dans les artères
les émotions trouvent leur destinataire
et la seconde se fait incendiaire