
Quand tu mets tes ailesle vent te lance au cielentre les nuages naissent des archipelsla terre se drape d’irréeldans tes yeux des aquarellesQuand tu mets tes ailestu as déjà compris l’appel
ils sont en haut , ils sont en basmais quel pêle-mêleils vont en haut , ils vont en bassur mon esquif fréleils sont si beaux même s’ ils sont basà mon rêve je m’atteleils font les beaux, ils font les asà mes amours je suis fidèleils sont en haut , ils sont en basun nid doux je leur cisèle

Je bois comme je respire,je respire comme je me livre,je lis comme j’écris,je crie comme j’aime,j’aime comme je bois … Enfin , on le dit.
Tu vistête nuele cœur en éclaireur.Tu viset tu t’affranchis,vers l’absolu.Quand ta vieressemble au bonheur… Enfin, ça c’est moi qui le dis !

Cependant,Quel est celui qui l’a ordonné ?Et comment moi puis-je m’y retrouver ? Et toi au moins y as tu été invité ?Nous n’avons pas fini de chercher.
Chercherne pas trop vite trouverpetites ou grandes questions, tout me plaîtle bonheur de se les poser

Ce lieu des possiblesce dieu des petits rienstout à moi disponiblequi en ai trouvé le lienau milieu de l’invisibleet dont je serai le gardien
Méandres et traversestu auras exploréles possibles et leurs inversesdes liens à envisageret même ce qui te bouleversetout est à garder

Une fois de plus les armes destroyéesune fois les dernières larmes essuyéesune fois que mon âme eut fini de s’apitoyeril a fallu peu à peu reconstruireon a pu petit à petit sourirej’ai voulu au monde m’ouvrirl’anarchique n’ayant plus droit de citéla colchique vint à point nommédes couleurs chics je me suis parétoutes les armes destroyéesil a fallu peu à peu reconstruirel’anarchique n’ayant plus droit de citéles dernières larmes essuyéeson a pu petit à petit sourirela colchique vint à point nommémon âme ayant fini de s’apitoyerj’ai voulu au monde m’ouvrirdes couleurs chics enfin paré
Au noyau de l’absencebrille la présenceAu creux du vivantmonte l’élanAu double de l’âmedonner la part qu’elle réclame

nul besoin de balanceune pensée apaisée ne me pése pasune pensée dépensée ne me coute pasune pensée aimée ne me trouble pasune pensée envolée ne me peine pasune pensée déclamée ne me déplait paspour entrer dans la danse.
Tout bien peséune pensée liberté ne va jamais au paselle danse jamais fatiguée

Il est le mutin parmi tous les autres brinsIl n’a pas pris le même train que ses voisinsIl a construit tout seul son cheminIl a coupé ses fils de pantinIl tourne le dos à tout suzerainEnfin humain mais pas devinIl ne croit pas non plus au divinC’est lui qui dessine son desseinEt il se donne le choix chaque matinOn peut le suivre si on se tient tous par la mainLa liberté n’est pas si loin
Si ce nouveau matin c’est déja demain,Si un bon bain me rend plus sereinSi ce refrain me berçe en son seinSi ce jardin toujours sent le jasminEnfin peux-être je deviendrais libertin

La capture d’une épure dont on dessine la courburela rupture d’une suture dont on souffre la blessurela plissure d’une frisure dont on imagine la chevelurela fissure d’une épissure dont on anticipe la cassure je t’assure , tu es mure pour la haute couture
La haute couturevraiment je n’en ai curesauf celle qui habille la natureet lui donne si belle allure

Il est des matins, il est des lutins Qui nous ouvrent les bras, qui guident nos pas Il est des mutins, il est des cabotinsQui réveillent nos sens, qui méritent notre confianceIl est des butins, il est des destinsQui nous comblent de joies, qui nous ouvrent la voie Il est des lendemains, il est des humainsQui nous chantent, qui nous enchantentIl est des chemins, il est des parcheminsQui nous donnent à savoir, qui nous disent l’espoirIl est des gamins, il est déjà demainQui prennent la relève, qui poursuivent nos rêves
Il est des brins, il est des crinsd’herbe à coton ou d’étalon qui nous transportent dans le ventre du ventqui nous emportent juste à côté du temps

Parti à sa recherche, j’ai entendu l’écho. Comptant ce qu’il restej’ai perdu le décompteA travers le dépoli le temps s’est adouci, Ne la cherchant plusje l’ai trouvée à l’heure dite.
C’est un signe du tempsd’éviter un temps de plus en plus vieuxCes pauvres chiens n’y peuvent rienle temps fort sera toujours incertainCertains veulent tuer le tempsmais que feront-ils d’un temps morteux qui ne prennent plus le temps de parole ? Etre de son tempsen gagner en un rien de tempsc’est couru par les temps qui courentet qui courent tout le tempsJe préfère composer avec les temps simplesmême s’il n’est pas toujours librele plus clair de mon temps

Elle se penche avec élégancesur l’eau en dormanceAllons danser cette transeaccorde-moi ta préférenceEt dans le silencecomme une évidencenous inventerons notre délivrance
On avance , on avanceon a tant de chanced’être toujours en partancepour une nouvelle dansequi fait d’une vie si intenseune belle récompense

Quand le calme revientquand alors je me souviensde ce pas de dansede ce moment de transeou nous glissions dans l’abandonou l’obscurité était un donqui fera du lendemaince qui sera notre chemin
Quand le soir promène ses loups et ses chiensmon esprit dénoue ses liensla nuit en ses voiles s’avancenous ouvrant tous ses ports de plaisanceailleurs nous nous envolonsà travers les nuages sans conditionnos chimères courent jusqu’au matinalors que le jour chausse ses rouges escarpins

On erreon se perdon se terreon bute sur une pierreon tente de s’extraireon rencontre des vents contraireson se trompe d’itinéraireon regarde en arrièreon trouve le chemin austèreon saute des barrièreson prend les chemins de galèreon se cogne aux frontièreson soulève des tas de poussièreon croise des terres en jachèreon tombe dans les ornièreson perd la main de son frèreon fait le tour de notre sphèreon interroge les traces éphémèreson cherche des repères………………………………………………………………………………………………………………..il y a l’allumé de tous côtéson voudrait que tout s’éclaire……………………………………………………………………………………………….qui brille même enchainéon aspire tous à la lumière………………………………………………………………………………………………qui déchaine les volontéset il y a l’allumeur de réverbère… …………………………………………………………………………………………….qui guide nos pas comptés
qui contre l’obscuritéqui parle de fraternitéqui trace une destinéequi révèle les oubliésqui vit la simplicité

Elle et lui C’est après qu’il luit C’est alors quelle est aile C’est lorsqu’il bleuit qu’elle est aussi belle Lui intime en elle Elle se tisse de lui Il donne à son velours les reflets du dernier jour Elle love son ombre longue et tangue dans ses vagues Bleu nuit coule dans mes rêves jusqu’au matin y tremper mes lèvres

C’est le message embrouillé qui me plaît des idées à enfiler des mots croisés des grappes de pensées des sons bien espacés des rêves chevauchés dans mon cerveau l’araignée par ce boulot accaparée s’est mise à bégayer Si on reste les bras croisés on peut pas le fil rattraper et alors pour s’échapper vers tous les autres cotés il ne reste que les pensées de celles que l’on sait avec les autres partager

Je m’écarte, Je m’incline, Je me retourne, J’écarquille, J’entrecroise, J’assemble Du tumulte, vers le fragile Sur mon futur Le regard Les talents Les possibles Je vole à l’envers Je sérénade J’utopique Je démesure Nos mots croisés tissent les fils légers mais bien métissés de la toile d’art-aimer

Un peu, beaucoup … si on se déleste de nos envies ne reste plus que folie un zeste à peine inassouvi une céleste passion qui se délie Alchimie, alchimie… je prends les envies, la folie, la passion et le zeste aussi…. je mélange, je mélange et c’est toute la vie qui se déplie et s’épanouit. Sorcière tu m’as dit !

Chaque Je est un hôte. Si tous mes Je jouent leur jeu, ils restent partenaires de Je. A cet étrange jeu de miroir, je tente d’y voir clair, même dans le noir. Puisque ma vie est en jeu, j’aime mes Je. Tu t’épris de ce je, jeu de mots. Tu m ‘écris qu’il en est d’autres. Si je le peux j’éclairerai le miroir mes yeux n’ont pas peur du noir.

Le matin qui m’a vu naître le jour s’est aussi levé et j’ai trouvé mon maître qui s’est aussitot envolé depuis pour mon bien-être je cherche à le consoler pour mieux le reconnaître tous les matins je suis éveillé Avoir ou être je me suis réveillée sans baromètre il fallait avancer en toutes lettres je peux me redresser

Entre les lignes il lit les respirations, les hésitations tout ce qui aurait pu exister et qui n’existera pas Entre les lignes il peut nager la brasse coulée ou jeter l’encre Et si les lignes ne sont pas droites c’est encore mieux il peut commencer à lire en soi D’un bout à l’autre éternellement pas de point à la ligne qui clôturerait prématurément ce qui en langage des signes désigne comme un enchantement

Tout en aréopage à peine de nuages pourquoi n’aurions nous pas dansé ? Tout un message loin de bavardages pourquoi n’aurions nous pas conversé ? Tout un breuvage proche du dopage pour nous qui étions assoiffé ! Tout une image un vrai témoignage pourquoi ne l’aurais-tu pas photographié ? Loin des rivages larguez les bagages il s’agit maintenant de voler D’un seul langage commençons l’abordage des petites et grandes pensées Plus de mirage osons l’orage si l’on veut toujours s’étonner A travers les pages trouvons le passage tout est à partager

Ma mer intérieure m’écume et me hisse vers des aventures sans artifices Ma mer intérieure est comme une mère pour moi elle me berce et me baigne dans ses bras Ma mer intérieure a quelquefois le goût amer des absences et des absinthes des vieux loups de mer Ma mer intérieure sait jouer au capitaine pas sage qui chaloupe sans astrolabe sous l’orage Ma mer intérieure tout à son aise creuse un canal de Suez pour visiter ta mer intérieure Ma mer intérieure ne sait rien de la géographie ni noire, ni morte, elle vit son roulis Et moi, dans ma mer intérieure je me sens comme un poisson dans l’eau Pas vous ? Insigne marin d’eau douce, je me noierai dans un verre d’eau dés que le vague bouge, je roulerai sous la table dans le moindre bouge. Aussi ma mer intérieure est toute petite, et dans ce tout petit, dans ce tous aux abris , tous les canaux, tous les chenaux, tous les bateaux viennent s’y abreuver, trouver leur calme plat, tremper leur encre, défaire leur sac de nœud, ouvrir leurs écoutilles, remonter le contre-courant et arrivent à bon port. Cette mer intérieure peut-être d’intérêt supérieur!

Soir cuivréA l’éclaircie de mes penséesPelures de silenceBelle présenceJe ne ferai pas un gesteLes brindilles de mes mots éparpilléesUn sourire vient à ce jour pensifQuand les mots se font la malleinutile de se dévisser le bocalje crois qu’ils ont l’indépendance animale.Indomptables, sauvagesils te prennent en otageou te laissent vide au mouillage.Un sourire est plus facile à partagersurtout s’il est bien né.Ce soir, un de plus, juste pour t’accompagner.Ce soir tout s’éclaire,mes mots partis en voyage me reviennent avec ce sourire .Ce sourire qui me deleste .mes sanglots taris par ce babillage qui éclate en ce sourire.Ce sourire qui compense.Ce sourire auquel je pense.Ce soir j’espére.









La voici replacée au centre de l’univers dormant dans le ventre de la terre comme un fœtus attendant son heure de l’équilibre résolu le veilleur Quand l’univers accélère qu’il est bon de revenir sur terre au plus profond de notre ère une fois dégagé de toute poussière mais pas encore de tout mystère et quand au sein de la matière baignée d’une vive lumière la magie des premiers temps opère alors il se peut que la vie vocifère

Avant que ne se lèvent les enfants blonds, que ne s’achève la nuit de nos compagnons, Si même abscons nos rêves restent féconds Alors partiront pour la trêve nos vagabonds Et ils chanteront la relève sur tous les tons Tant que nos rêves sont les étoiles de nos nuits et le souffle de nos jours, tout est permis.
Une rencontre
Comment peut-on se reconnaître sans se connaître ?
Comment à partir des fragments d’un passé ,
d’instantanés présents,
peut-on inventer un monde pour et à deux mains ?
L’histoire de cette belle rencontre vous est racontée dans
un livre
écrit par Emmanuelleet Gilles.
Amusez-vous à trouver qui a écrit quoi,
qui a photographié quoi.
L’alchimie d’une rencontre
Un jour, j’ai écrit :
Il y a des hommes qui rêvent.
Tu m’as répondu :
Il y a des hommes et des femmes qui sèment.
J’ai entendu un écho ricocher des cimes aux racines.
Mon paysage s’est mis à frissonner, mon univers à rêver plus loin et mes mots à vouloir semer.
Dès lors, tout était dit ou presque.
Tu écris ce que je me dis, tu réponds à ces questions que je n’ai pas encore posées, tu me pousses à m’envoler.
Tu sèmes à la volée. Je me sens pousser…des ailes, et fleurir des sourires.
Mes mots pour toi, tes mots pour moi
une rencontre de loin
de joyeuses joutes
des cadeaux de beau
un ping-pong prodigue très loin du monologue
des jeux pour grands curieux
un partage sans barrage de langage
une harmonie en poésie
le goût des mots, le goût du monde
et l’âme vagabonde.
Le don du meilleur de nous au fond.
La rencontre est alchimie.
L’alchimie d’une rencontre , à quoi ça tient ?
Je dois bien avouer que je n’en sais rien.
Que faut-il pour chez l’autre reconnaître le sien ?
Ce que l’on raconte ici , c’est comment se tisse ce lien.
Ou l’on commence par lire
et l’on esquisse un sourire
et puis l’on finit par s’écrire
dans de grands éclats de rire
On s’approche de l’infime et on finit dans l’aérien
On discours de tout et les mots jouent aux magiciens
On prend , on donne , on reçoit , cela fait tant de bien
de tout cela je l’espère vous serez les témoins.

Quand tu mets tes ailesle vent te lance au cielentre les nuages naissent des archipelsla terre se drape d’irréeldans tes yeux des aquarellesQuand tu mets tes ailestu as déjà compris l’appel
ils sont en haut , ils sont en basmais quel pêle-mêleils vont en haut , ils vont en bassur mon esquif fréleils sont si beaux même s’ ils sont basà mon rêve je m’atteleils font les beaux, ils font les asà mes amours je suis fidèleils sont en haut , ils sont en basun nid doux je leur cisèle

Je bois comme je respire,je respire comme je me livre,je lis comme j’écris,je crie comme j’aime,j’aime comme je bois … Enfin , on le dit.
Tu vistête nuele cœur en éclaireur.Tu viset tu t’affranchis,vers l’absolu.Quand ta vieressemble au bonheur… Enfin, ça c’est moi qui le dis !

Cependant,Quel est celui qui l’a ordonné ?Et comment moi puis-je m’y retrouver ? Et toi au moins y as tu été invité ?Nous n’avons pas fini de chercher.
Chercherne pas trop vite trouverpetites ou grandes questions, tout me plaîtle bonheur de se les poser

Ce lieu des possiblesce dieu des petits rienstout à moi disponiblequi en ai trouvé le lienau milieu de l’invisibleet dont je serai le gardien
Méandres et traversestu auras exploréles possibles et leurs inversesdes liens à envisageret même ce qui te bouleversetout est à garder

Une fois de plus les armes destroyéesune fois les dernières larmes essuyéesune fois que mon âme eut fini de s’apitoyeril a fallu peu à peu reconstruireon a pu petit à petit sourirej’ai voulu au monde m’ouvrirl’anarchique n’ayant plus droit de citéla colchique vint à point nommédes couleurs chics je me suis parétoutes les armes destroyéesil a fallu peu à peu reconstruirel’anarchique n’ayant plus droit de citéles dernières larmes essuyéeson a pu petit à petit sourirela colchique vint à point nommémon âme ayant fini de s’apitoyerj’ai voulu au monde m’ouvrirdes couleurs chics enfin paré
Au noyau de l’absencebrille la présenceAu creux du vivantmonte l’élanAu double de l’âmedonner la part qu’elle réclame

nul besoin de balanceune pensée apaisée ne me pése pasune pensée dépensée ne me coute pasune pensée aimée ne me trouble pasune pensée envolée ne me peine pasune pensée déclamée ne me déplait paspour entrer dans la danse.
Tout bien peséune pensée liberté ne va jamais au paselle danse jamais fatiguée

Il est le mutin parmi tous les autres brinsIl n’a pas pris le même train que ses voisinsIl a construit tout seul son cheminIl a coupé ses fils de pantinIl tourne le dos à tout suzerainEnfin humain mais pas devinIl ne croit pas non plus au divinC’est lui qui dessine son desseinEt il se donne le choix chaque matinOn peut le suivre si on se tient tous par la mainLa liberté n’est pas si loin
Si ce nouveau matin c’est déja demain,Si un bon bain me rend plus sereinSi ce refrain me berçe en son seinSi ce jardin toujours sent le jasminEnfin peux-être je deviendrais libertin

La capture d’une épure dont on dessine la courburela rupture d’une suture dont on souffre la blessurela plissure d’une frisure dont on imagine la chevelurela fissure d’une épissure dont on anticipe la cassure je t’assure , tu es mure pour la haute couture
La haute couturevraiment je n’en ai curesauf celle qui habille la natureet lui donne si belle allure

Il est des matins, il est des lutins Qui nous ouvrent les bras, qui guident nos pas Il est des mutins, il est des cabotinsQui réveillent nos sens, qui méritent notre confianceIl est des butins, il est des destinsQui nous comblent de joies, qui nous ouvrent la voie Il est des lendemains, il est des humainsQui nous chantent, qui nous enchantentIl est des chemins, il est des parcheminsQui nous donnent à savoir, qui nous disent l’espoirIl est des gamins, il est déjà demainQui prennent la relève, qui poursuivent nos rêves
Il est des brins, il est des crinsd’herbe à coton ou d’étalon qui nous transportent dans le ventre du ventqui nous emportent juste à côté du temps

Parti à sa recherche, j’ai entendu l’écho. Comptant ce qu’il restej’ai perdu le décompteA travers le dépoli le temps s’est adouci, Ne la cherchant plusje l’ai trouvée à l’heure dite.
C’est un signe du tempsd’éviter un temps de plus en plus vieuxCes pauvres chiens n’y peuvent rienle temps fort sera toujours incertainCertains veulent tuer le tempsmais que feront-ils d’un temps morteux qui ne prennent plus le temps de parole ? Etre de son tempsen gagner en un rien de tempsc’est couru par les temps qui courentet qui courent tout le tempsJe préfère composer avec les temps simplesmême s’il n’est pas toujours librele plus clair de mon temps

Elle se penche avec élégancesur l’eau en dormanceAllons danser cette transeaccorde-moi ta préférenceEt dans le silencecomme une évidencenous inventerons notre délivrance
On avance , on avanceon a tant de chanced’être toujours en partancepour une nouvelle dansequi fait d’une vie si intenseune belle récompense

Quand le calme revientquand alors je me souviensde ce pas de dansede ce moment de transeou nous glissions dans l’abandonou l’obscurité était un donqui fera du lendemaince qui sera notre chemin
Quand le soir promène ses loups et ses chiensmon esprit dénoue ses liensla nuit en ses voiles s’avancenous ouvrant tous ses ports de plaisanceailleurs nous nous envolonsà travers les nuages sans conditionnos chimères courent jusqu’au matinalors que le jour chausse ses rouges escarpins

On erreon se perdon se terreon bute sur une pierreon tente de s’extraireon rencontre des vents contraireson se trompe d’itinéraireon regarde en arrièreon trouve le chemin austèreon saute des barrièreson prend les chemins de galèreon se cogne aux frontièreson soulève des tas de poussièreon croise des terres en jachèreon tombe dans les ornièreson perd la main de son frèreon fait le tour de notre sphèreon interroge les traces éphémèreson cherche des repères………………………………………………………………………………………………………………..il y a l’allumé de tous côtéson voudrait que tout s’éclaire……………………………………………………………………………………………….qui brille même enchainéon aspire tous à la lumière………………………………………………………………………………………………qui déchaine les volontéset il y a l’allumeur de réverbère… …………………………………………………………………………………………….qui guide nos pas comptés
qui contre l’obscuritéqui parle de fraternitéqui trace une destinéequi révèle les oubliésqui vit la simplicité

Elle et lui C’est après qu’il luit C’est alors quelle est aile C’est lorsqu’il bleuit qu’elle est aussi belle Lui intime en elle Elle se tisse de lui Il donne à son velours les reflets du dernier jour Elle love son ombre longue et tangue dans ses vagues Bleu nuit coule dans mes rêves jusqu’au matin y tremper mes lèvres

C’est le message embrouillé qui me plaît des idées à enfiler des mots croisés des grappes de pensées des sons bien espacés des rêves chevauchés dans mon cerveau l’araignée par ce boulot accaparée s’est mise à bégayer Si on reste les bras croisés on peut pas le fil rattraper et alors pour s’échapper vers tous les autres cotés il ne reste que les pensées de celles que l’on sait avec les autres partager

Je m’écarte, Je m’incline, Je me retourne, J’écarquille, J’entrecroise, J’assemble Du tumulte, vers le fragile Sur mon futur Le regard Les talents Les possibles Je vole à l’envers Je sérénade J’utopique Je démesure Nos mots croisés tissent les fils légers mais bien métissés de la toile d’art-aimer

Un peu, beaucoup … si on se déleste de nos envies ne reste plus que folie un zeste à peine inassouvi une céleste passion qui se délie Alchimie, alchimie… je prends les envies, la folie, la passion et le zeste aussi…. je mélange, je mélange et c’est toute la vie qui se déplie et s’épanouit. Sorcière tu m’as dit !

Chaque Je est un hôte. Si tous mes Je jouent leur jeu, ils restent partenaires de Je. A cet étrange jeu de miroir, je tente d’y voir clair, même dans le noir. Puisque ma vie est en jeu, j’aime mes Je. Tu t’épris de ce je, jeu de mots. Tu m ‘écris qu’il en est d’autres. Si je le peux j’éclairerai le miroir mes yeux n’ont pas peur du noir.

Le matin qui m’a vu naître le jour s’est aussi levé et j’ai trouvé mon maître qui s’est aussitot envolé depuis pour mon bien-être je cherche à le consoler pour mieux le reconnaître tous les matins je suis éveillé Avoir ou être je me suis réveillée sans baromètre il fallait avancer en toutes lettres je peux me redresser

Entre les lignes il lit les respirations, les hésitations tout ce qui aurait pu exister et qui n’existera pas Entre les lignes il peut nager la brasse coulée ou jeter l’encre Et si les lignes ne sont pas droites c’est encore mieux il peut commencer à lire en soi D’un bout à l’autre éternellement pas de point à la ligne qui clôturerait prématurément ce qui en langage des signes désigne comme un enchantement

Tout en aréopage à peine de nuages pourquoi n’aurions nous pas dansé ? Tout un message loin de bavardages pourquoi n’aurions nous pas conversé ? Tout un breuvage proche du dopage pour nous qui étions assoiffé ! Tout une image un vrai témoignage pourquoi ne l’aurais-tu pas photographié ? Loin des rivages larguez les bagages il s’agit maintenant de voler D’un seul langage commençons l’abordage des petites et grandes pensées Plus de mirage osons l’orage si l’on veut toujours s’étonner A travers les pages trouvons le passage tout est à partager

Ma mer intérieure m’écume et me hisse vers des aventures sans artifices Ma mer intérieure est comme une mère pour moi elle me berce et me baigne dans ses bras Ma mer intérieure a quelquefois le goût amer des absences et des absinthes des vieux loups de mer Ma mer intérieure sait jouer au capitaine pas sage qui chaloupe sans astrolabe sous l’orage Ma mer intérieure tout à son aise creuse un canal de Suez pour visiter ta mer intérieure Ma mer intérieure ne sait rien de la géographie ni noire, ni morte, elle vit son roulis Et moi, dans ma mer intérieure je me sens comme un poisson dans l’eau Pas vous ? Insigne marin d’eau douce, je me noierai dans un verre d’eau dés que le vague bouge, je roulerai sous la table dans le moindre bouge. Aussi ma mer intérieure est toute petite, et dans ce tout petit, dans ce tous aux abris , tous les canaux, tous les chenaux, tous les bateaux viennent s’y abreuver, trouver leur calme plat, tremper leur encre, défaire leur sac de nœud, ouvrir leurs écoutilles, remonter le contre-courant et arrivent à bon port. Cette mer intérieure peut-être d’intérêt supérieur!

Soir cuivréA l’éclaircie de mes penséesPelures de silenceBelle présenceJe ne ferai pas un gesteLes brindilles de mes mots éparpilléesUn sourire vient à ce jour pensifQuand les mots se font la malleinutile de se dévisser le bocalje crois qu’ils ont l’indépendance animale.Indomptables, sauvagesils te prennent en otageou te laissent vide au mouillage.Un sourire est plus facile à partagersurtout s’il est bien né.Ce soir, un de plus, juste pour t’accompagner.Ce soir tout s’éclaire,mes mots partis en voyage me reviennent avec ce sourire .Ce sourire qui me deleste .mes sanglots taris par ce babillage qui éclate en ce sourire.Ce sourire qui compense.Ce sourire auquel je pense.Ce soir j’espére.









La voici replacée au centre de l’univers dormant dans le ventre de la terre comme un fœtus attendant son heure de l’équilibre résolu le veilleur Quand l’univers accélère qu’il est bon de revenir sur terre au plus profond de notre ère une fois dégagé de toute poussière mais pas encore de tout mystère et quand au sein de la matière baignée d’une vive lumière la magie des premiers temps opère alors il se peut que la vie vocifère

Avant que ne se lèvent les enfants blonds, que ne s’achève la nuit de nos compagnons, Si même abscons nos rêves restent féconds Alors partiront pour la trêve nos vagabonds Et ils chanteront la relève sur tous les tons Tant que nos rêves sont les étoiles de nos nuits et le souffle de nos jours, tout est permis.